Bonsoir tout le monde ! (Oui, bon, il n’est peut-être pas le soir pour vous. CERTES.)
Ma maison étant redevenue plus ou moins calme, et moi un peu désœuvrée (*Anna, tu as le chapitre de Nathanaël à écrire, la fin d’Amnésie, ton arbre généalogique à achever, NE ME DIS PAS QUE TU ES DESOEUVREE* *tais-toi la p’tite voix !*), j’ouvre le premier article de cette rubrique !
D’où le titre – la première chose que je tenais à poster ici : ce que j’appelle pro-écriture. Quoi ? Tout. Tous vos petits tics, les choses que vous faîtes chaque fois, juste avant d’écrire.
A vous de jouer !
Selon vous :
Kbs (oui, ça me fait EXTREMEMENT bizarre mais je mets les pseudos ^^) :
Bonsoir !
Chez moi, il existe deux Semih. Oui, oui, vous ne rêvez pas, j’ai un dédoublement de personnalité !
La réaction du premier Semih est spontanée. Il ressent le besoin d’écrire, alors il écrit n’importe où, n’importe comment. Des mots, des phrases, des chiffres, des formes géométriques, des choses incompréhensibles, mais il écrit. Ça, c’est mon premier Semih.
Le deuxième Semih est un peu plus posé. Plus calme d’apparence, même si son cerveau traverse une tempête de pensées. Il met une mélodie, douce ou agressive selon le contexte, réfléchit, et trouve une idée qui lui plaira pour la développer par écrits. La musique, c’est mon tic, mon toc, mon tout de tous les jours !
Calliope : Salut !
Puisque j’ai dit que si tu me demandais, je te répondais, je suis coincée (mais ça ne m’empêchera d’exercer une concision digne de la légendaire Juliette pour ensuite re-filer vers 3Pages ^^).
Eh, déception, y a qu’une seule Louise… Louise (je m’appelle César, je parle de moi à la troisième), pour écrire, son vrai seul truc, c’est qu’elle palpe tout ce qui se trouve à sa portée… Que ce soit mes cheveux, mon lobe d’oreille (déformé du coup, au moins un peu, à force d’être malmené), les franges du tapis, les pages des livres (quitte à me couper les doigts dessus), les mines et les corps de crayons, les coins de l’ordinateur, l’ourlet de ma chemise, le panier en fibre noir, les pales du ventilateur, le bouton de la chaîne hi-fi… J’ai besoin de toucher des choses, viscéralement (et aussi de les sentir, de les goûter – oui, je bois du lapsang souchong en écrivant, c’est dangereux pour le clavier quand on est aussi maladroite ^^ -, d’écouter leur bruit quand je les malmène – bref, j’utilise mes cinq sens), pour pouvoir écrire… C’est pour cela certainement que, vous vous en rendrez compte si vous observez un peu, il y a peu de verbes d’état dans mes textes.
Je préfère l’action – et j’ai du mal à dire qu’un regard est méprisant (hein, Léonor ?), mais je dirais que le mépris, il en sourd.
Parce que j’ai besoin de me représenter ce que j’écris, et que, CROYEZ-LE C’EST SURREALISTE MAIS VRAI, voir le mépris qui sourd, s’extirpe des yeux, c’est beaucoup plus simple que d’imaginer le reflet méprisant dans les yeux.
Bon, eh bien… Adieu !
Oh, et, comme je lis pas vraiment de façon très assidue… Juste avant d’écrire, je fais rien à part ouvrir mon traitement de texte. FASCINANT N’EST-IL PAS ?
Half bad (and maybe more) : Un peu comme Semih, j’ai deux façons d’écrire.
Soit je me pose et les mots viennent tous seuls.
Soit je m’assois, je lance une playlist particulièrement travaillée, et je jette des groupes de mots, des phrases, des strophes. Ensuite je les assemble, en poème généralement.
Dans les deux cas, j’ai un dictionnaire de synonyme avec moi. Voilà !
Harmonie : Bonjour !
J’écris souvent dès qu’une musique me parle… Je ne prévois donc quasiment jamais quand est-ce que je vais écrire ! Je peux être confortablement installée puis, la minute d’après, me redresser, me jeter sur mon bureau et écrire. Je suis terriblement imprévisible.
Je n’ai pas d’habitudes post écritoriales (ça se dit ^^ ?), si ce n’est fermer les yeux, inspirer un bon coup et laisser ma main me guider.
Outre la musique, je peux m’inspirer de mes émotions (quand elles sont vraiment fortes, j’arrive à pondre de ces trucs o.o), d’images (soit dans ma tête soit sur Internet) ou même de poèmes déjà existants.
Je ne peux pas me mettre à écrire comme ça, en me forçant. Il me faut un déclic, un sursaut, quelque chose qui m’interpelle. Sinon, ça devient de la bouillie pour cheval (LES CHEVAUX NE MANGENT PAS DE LA BOUILLIE ><).
Voilààà !
Merci à chacun de sa participation !
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